Finances & Mission
Volume IX, Numéro 11 - 6 mars 2019
Éditorial : Notre gestion du temps
Jeff Bezos, chef de la direction d’Amazon, une mégasociété de la vente au détail en ligne, est connu comme la personne la plus riche au monde. Cela dit, chacun de nous a une richesse en commun avec M. Bezos : le temps. En effet, comme M. Bezos, nous disposons tous de 24 heures dans une journée. Certes, le dirigeant d’Amazon peut « économiser du temps » en engageant des personnes qui travaillent pour lui, mais, à titre d’exemples, il ne peut embaucher personne pour voir ses enfants grandir ou aller en vacances pour lui. Bref, la gestion de son temps est sa responsabilité.
Au cours des derniers mois, Finances & Mission a accordé une attention particulière au thème de la gestion de l’argent, en faisant entre autres mention de The Financial Stewardship Bible (Bible de l’intendance financière) dans le numéro du 7 novembre 2018, et en citant un verset biblique associé à l’intendance financière dans les numéros qui ont suivi, incluant celui-ci. Toutefois, nous devons aussi garder à l’esprit que nous sommes appelés à être de fidèles gestionnaires de notre temps; cela s’applique non seulement à nos activités professionnelles, mais aussi personnelles. À ce sujet, nous vous invitons à lire les versets ci-dessous tirés des Écritures.
- « Pendant qu’il fait jour, nous devons accomplir les œuvres de celui qui m’a envoyé. La nuit s’approche, où personne ne peut travailler. » (Jean 9:4)
- « Ainsi prenez bien garde à votre manière de vivre. Ne vous conduisez pas comme des ignorants mais comme des sages. Faites un bon usage de toute occasion qui se présente à vous, car les jours que nous vivons sont mauvais. » (Éphésiens 5:15-16)
- « Conduisez-vous avec sagesse envers les non-chrétiens, en profitant de toute occasion qui se présente à vous. » (Colossiens 4:5)
Aucun d’entre nous ne sait combien de temps il lui reste sur terre, alors profitons de chaque minute dont le Tout-Puissant nous fait don!
Entretien avec la commissaire Susan McMillan (Deuxième partie)
Paul Goodyear, secrétaire territorial des finances
Lors de ma rencontre avec la commissaire, je lui ai posé cinq questions. Vous pouvez consulter les trois premières dans le précédent numéro de Finances & Mission, et les deux dernières figurent ci-dessous.
4. Vous avez vécu à l’extérieur du territoire du Canada et des Bermudes pendant 11 ans. À votre retour, quels changements avez-vous constatés relativement à la gestion financière du territoire?
Lorsque j’ai quitté le territoire, en 2003, un changement de cap venait tout juste d’être effectué en ce qui a trait à notre système de comptabilité, et des démarches étaient entreprises afin d’y intégrer davantage d’entités. À mon retour, en 2014, nous nous préparions à refaire un processus similaire, mais, cette fois, pour l’implantation d’Agresso!
Cela dit, depuis mon retour, je constate que nos rapports sont beaucoup plus clairs et détaillés. Insight, le rapport trimestriel produit par le service des finances, occupe, à mon avis, une place éminente au sein de l’Armée du Salut internationale. Les autres territoires auraient tout à gagner de pouvoir compter sur un rapport trimestriel similaire. Insight est envoyé à l’ensemble des chefs de service du QGT, des commandants divisionnaires, des secrétaires divisionnaires de l’administration des affaires, des directrices divisionnaires des œuvres féminines ainsi que des commandants régionaux, et ils sont tous invités à faire part de leurs demandes de précisions au secrétaire des finances. La direction de notre territoire dispose d’une foule de renseignements pertinents et faciles à comprendre.
5. Selon vous, quel effet aura le nouveau manuel International Financial & Accounting Standards (« IFAS »), publié par le QGI, sur l’Armée du Salut à l’échelle internationale?
Je me souviens qu’en 1988, lors de ma première affectation comme secrétaire des finances en Amérique du Sud, je réclamais déjà une mise à jour du manuel des finances qui était en vigueur à l’époque. De mon point de vue de comptable, la forme du rapport financier qui était exigé m’apparaissait très étrange. En fait, je devais produire deux rapports : un que nous pouvions utiliser concrètement au sein du territoire, et un autre que nous préparions spécialement pour le QGI. Nous devions faire cela, car le rapport que nous produisions pour le QGI ne répondait pas aux besoins de nos auditeurs, et je ne pouvais m’en servir pour faire un compte rendu véritablement détaillé à l’équipe de direction du territoire.
Le nouveau manuel « IFAS », publié l’an dernier, permet la préparation de rapports financiers dont la forme correspond à ce qui est généralement attendu et accepté dans la profession comptable à l’échelle internationale. Les rapports ainsi produits permettent également une meilleure application des principes comptables généralement reconnus (PCGR) dans les pays où l’Armée du Salut exerce ses activités. Alors que les comptables du monde entier tentent de favoriser une plus grande normalisation de leurs pratiques par l’entremise des Normes internationales d’information financière (NIIF), en raison des variations extrêmes qui caractérisent les différentes économies du monde, les normes « IFAS » sont conçues pour pouvoir être adaptées à la réalité de chaque pays où elles sont appliquées. Autrement dit, les normes « IFAS » peuvent être ajustées en fonction des PCGR dans un pays donné, mais les fondements de ces normes reposent malgré tout sur les NIIF.
J’ajouterais que les normes « IFAS » permettent l’actualisation et l’amélioration des principes comptables établis au sein de l’Armée, afin qu’ils correspondent à ceux utilisés par d’autres grandes organisations internationales. Certains efforts seront requis pour nous conformer aux normes « IFAS », mais cela contribuera à accroître considérablement le niveau de responsabilisation de notre organisation. Il faut dire que le territoire du Canada et des Bermudes respecte déjà la majorité des exigences associées aux normes « IFAS », et le service des finances a préparé un plan en vue de nous permettre de satisfaire à celles qui restent.
Les normes « IFAS » comprennent également des indicateurs de rendement clés qui contribueront à déceler certaines tendances et certains problèmes financiers au sein des territoires, et donneront l’occasion au QGI de comparer les données des territoires de manière uniforme. Grâce à cela, l’Armée du Salut fera des progrès énormes à l’échelle internationale en matière de responsabilisation.
Espace organisme de bienfaisance : pénalités de l’ARC en cas de non-conformité
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a récemment publié une liste des pénalités/suspensions pour 19 types d’infractions commises par des organismes de bienfaisance enregistrés. Voici, à titre d’exemples, les pénalités imposées pour deux infractions courantes.
- Reçus comportant des renseignements incomplets : pénalité de 5 % sur le montant admissible figurant sur le reçu pour la première infraction, et de 10 % pour les récidives.
- Activités commerciales non complémentaires : pénalité de 5 % sur les revenus bruts tirés des activités commerciales non complémentaires durant l’exercice pour la première infraction, et pénalité égale à la totalité des revenus bruts tirés des activités commerciales non complémentaires durant l’exercice et suspension du droit de remettre des reçus officiels pour les récidives.
Vous pouvez consulter la liste complète des pénalités à l’adresse Web suivante : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/organismes-bienfaisance-dons/organismes-bienfaisance/politiques-lignes-directrices/penalites-suspensions.html.
Le saviez-vous? Comparaisons entre exercices
Justin Yantha, directeur des rapports financiers
Dans le numéro du 20 février de Finances & Mission, nous avons présenté deux des nombreux rapports financiers qui se trouvent sous l’onglet Information Pages d’Agresso. Ces rapports très utiles vous aident à obtenir d’importants renseignements financiers. Dans le présent numéro, nous mettrons l’accent sur le rapport des écarts entre exercices.
La production de ce rapport permet une comparaison des résultats financiers obtenus durant l’exercice en cours par une entité donnée à ceux de l’exercice précédent, à la même période. Ce rapport offre donc un aperçu consolidé de la situation de cette entité, en regard de sa situation lors de l’exercice précédent. Il offre aussi de telles comparaisons à l’échelle de services. Une colonne vide est mise à votre disposition dans ce rapport afin que vous puissiez y indiquer des précisions sur les écarts, ajouter des commentaires et consigner différentes constatations tirées des analyses. Une entité qui effectue chaque année un suivi de son rendement financier est mieux outillée pour gérer ses ressources plus efficacement et déterminer quels sont les éléments qui nécessitent une attention plus particulière.
Plus d’information sur d’autres rapports vous sera fournie dans les prochains numéros de Finances & Mission; restez à l’affût!
Verset tiré de la Financial Stewardship Bible
Psaumes 24:1 – « C’est au Seigneur qu’appartient le monde avec tout ce qu’il contient, la terre avec ceux qui l’habitent. »
Service des finances
Toronto, ON M4H 1P4
Tél. : 416-425.2111, poste 2237
116 - 276 Midpark Way SE
Calgary AB T2X 1J6
Tél. :403-201.9223
101 - 85 Thorburn Rd
St. John's NL A1B 3M2
Tél. : 709-579.3919
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