Finances & Mission
Numéro VIII, Volume 17 - 6 juin 2018
Éditorial : Trouble du manque de gratitude
R. Paul Goodyear, secrétaire territorial des finances
Êtes‑vous atteints du trouble du manque de gratitude? C’est le cas de la plupart d’entre nous. Nous sommes prompts à nous plaindre quand les choses ne vont pas comme elles le devraient, selon nous. Mais nous sommes lents à exprimer notre gratitude quand elles vont dans le sens voulu. Jésus a guéri dix lépreux, mais un seul est revenu pour le remercier. Les choses n’ont pas beaucoup changé depuis 2000 ans, n’est-ce pas?
Vos collègues savent-ils que vous les appréciez? C’était quand la dernière fois où vous avez dit merci? L’œuvre de l’Armée du Salut dans ce territoire se réalise grâce aux officiers, aux employés et aux bénévoles qui, jour après jour, effectuent le travail avec peu de reconnaissance ou d’éclat.
Dans un article paru dans le magazine ColoradoBiz, on propose cinq moyens de vaincre le trouble du manque de gratitude
- Dressez la liste de vos remerciements à faire et vérifiez-la deux fois. À qui êtes-vous sincèrement reconnaissants? Qui rend votre travail (et votre vie quotidienne) possible ou même plus facile? Qui facilite les projets d’avenir que vous avez hâte d’entreprendre? Prévoyez des occasions pour remercier ces gens individuellement.
- Prenez en note les choses formidables que vous observez au quotidien chez vos collègues et mentionnez‑leur. Consignez-les dans un journal de motivation pour un usage ultérieur.
- Veillez à toujours personnaliser votre reconnaissance.
- Soyez ouverts à la rétroaction. Cela fera de vous une meilleure personne, et votre entourage vous en sera reconnaissant.
- Ne déléguez jamais l’expression de votre reconnaissance.
Nous sommes tous occupés, mais il faut prendre un peu de temps pour reconnaître un travail bien fait. N’attendez pas d’avoir du temps libre : faites-le maintenant, avant la première longue fin de semaine de l’été ou vos vacances d’été.
UltiPro : Il s’agit plus des gens que de la technologie
Jeff Skipper, de l’équipe UltiPro
En avril 2018, toutes les entités se servaient du système de paie UltiPro, qui compte désormais plus de 12 000 utilisateurs. Bien que le projet ait été un grand succès, il y a eu des hauts et des bas. Mais c’était à prévoir.
Je m’appelle Jeff Skipper. Enfant d’officiers, j’ai plus de vingt ans d’expérience dans la mise en œuvre de projets semblables au sein d’autres organisations. Quand on m’a demandé, il y a deux ans, si je pouvais appliquer la « gestion du changement » au déploiement d’un nouveau système de paie, j’ai sauté sur l’occasion parce que j’avais bon espoir que l’Armée du Salut formerait une équipe solide et gagnante.
J’ai travaillé pour de nombreuses grandes organisations (Petro-Canada/Suncor, Bayer, IBM) sur des mises en œuvre similaires, et l’Armée du Salut n’est pas différente pour ce qui est de la pénible transition vers l’amélioration des méthodes de travail. Ce qui semble si simple lorsqu’il s’agit de rémunération (p. ex., je travaille 80 heures, vous me payez 80 heures) est en fait une interaction extrêmement nuancée entre l’employé et l’employeur.
Saviez-vous que nous avons des quarts de travail qui durent 32 heures? Différents taux salariaux pour différents moments de la journée? Avec plus de 50 conventions collectives, des règles qui varient d’une province à l’autre, des jours fériés dont l’observation est variable et plusieurs grilles salariales, l’équipe UltiPro, sous la direction de Keely Harris, a examiné des milliers et des milliers d’exigences afin de créer des règles particulières qui garantiraient que tous seraient payés convenablement et correctement. Ces discussions ont eu lieu pendant la journée, jusqu’au soir et parfois jusqu’au petit matin du lendemain. C’est la mise en œuvre la plus complexe à laquelle j’ai participé.
Aucune entreprise ne réussit à définir toutes ces règles à 100 % du premier coup. Jamais. Et cela implique qu’il y a eu de réelles frustrations pour nos entités et nos dirigeants. Nous n’aimons pas voir cela, mais ces frustrations font partie intégrante du processus. Nous avons pris note de vos commentaires, et voici, entre autres, ce que nous avons fait pour atténuer le malaise :
- Nous avons triplé la taille de l’équipe de soutien en 2018.
- Nous avons affecté des analystes pour qu’ils travaillent individuellement auprès d’entités qui éprouvaient de multiples difficultés, jusqu’à la résolution de celles‑ci.
- Durant la quatrième phase, nous avons travaillé directement avec les entités au sein desquelles UltiPro venait d’être mis en service afin de résoudre les problèmes pendant les premiers cycles de paie, sans obliger ces entités à passer par le service de dépannage.
- Nous avons offert plus de 300 séances de formation et du soutien à près de 4000 personnes.
- Au cours des douze derniers mois, nous avons traité 11 000 demandes d’assistance provenant de gens comme vous.
L’équipe UltiPro (presque toute… quatre autres personnes n’apparaissent pas dans la photo)
La mise en œuvre a-t-elle été parfaite? Non. Peut‑on parler de réussite? Sans équivoque, oui! UltiPro a été mis en œuvre pendant seulement trois ans, ce qui est rapide pour un changement à l’échelle de l’organisation dans l’intention de procurer plus de fonctionnalités, d’assurer une sécurité accrue et plus de capacité pour nos entités qui doivent embaucher, traiter des cessations d’emploi et modifier des dossiers d’employés. Il y a moins de papier à signer, à numériser et à poster. Les dirigeants ont accès à une quantité incroyable de renseignements dont ils ne disposaient pas auparavant, et les employés peuvent accéder aux données sur leur paie à tout moment, et en tout lieu. C’est ça, le progrès!
Le saviez vous? C’est la saison des camps!
Arnold Adey, secrétaire adjoint des finances
En juin 2015, nous avons fait paraître un article qui traitait des recommandations concernant l’administration des cantines et des boutiques. Ces recommandations sont toujours pertinentes aujourd’hui. Bien qu’elles aient été formulées en particulier pour les programmes de camp d’été, elles s’appliquent à toute activité semblable. Les principales consignes énoncées dans cet article étaient les suivantes :
- Gardez tous les stocks en lieu sûr, sous clé.
- Produisez un rapport quotidien des ventes.
- Utilisez une caisse enregistreuse et établissez la concordance de l’encaisse avec le total des ventes quotidiennes.
- Conservez l’encaisse en lieu sûr.
- Utilisez un seul compte de dépenses pour enregistrer les achats de stocks (62 001).
- Utilisez un seul compte de revenus pour enregistrer les ventes (57 009).
- Déposez régulièrement les fonds qui excèdent l’encaisse.
- N’utilisez pas l’encaisse pour effectuer des dépenses qui ne sont pas associées à la cantine ou à la boutique.
Reportez-vous à l’article complet paru dans le numéro du 3 juin 2015 de Finances & Mission : http://salvationist.ca/departments/finance/finance-moneymission/
Le saviez vous? Le titre de CFA
Dans l’éditorial du numéro du 7 février 2018, on signalait que les cinq membres bénévoles du comité consultatif en matière de placements possédaient tous le prestigieux titre de CFA (analyste financier agréé). Ce titre professionnel n’est attribué qu’à des spécialistes choisis dans le domaine des placements en Amérique du Nord et ailleurs, qui détiennent un baccalauréat, ont une expérience reconnue de 48 mois dans le secteur des placements, déterminée par le CGA Institute, et ont réussi les examens exigés aux trois niveaux du programme de CFA. La faible probabilité de réussite de ces trois examens (moins de 10 %) en illustre la rigueur.
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