Finances & Mission
Numéro VI, Volume 14 - 20 avril 2016
Éditorial – Des raisons de dire merci
Nous, qui sommes responsables des finances, oublions parfois que nous sommes chanceux de travailler au Canada ou aux Bermudes, des pays où la primauté de droit est respectée, la corruption est rare, et les institutions financières sont solides. Je suis convaincu qu’un bon nombre de nos homologues salutistes d’ailleurs dans le monde rêvent de travailler dans un environnement comme le nôtre.
Malgré ces avantages plus marqués, nous sommes parfois découragés par l’état du monde. Les nouvelles dans les journaux ou à la télévision sont souvent démoralisantes, particulièrement sur la scène internationale. Les guerres extrêmement longues, le flux de migrants, la pauvreté endémique et toutes les nouvelles maladies n’ont rien de réjouissant. Les médias semblent nous présenter uniquement le côté déprimant d’une situation plutôt que la situation dans son ensemble. Il est donc réconfortant de lire l’article de la lieutenante-colonelle Eirwan Pallant, dans le numéro de janvier-février 2016 du magazine The Officer, qui dresse la liste de six situations qui ont grandement progressé au cours des 15 dernières années :
- À l’échelle mondiale, le nombre de personnes qui vivent dans une extrême pauvreté a diminué de plus de la moitié.
- Le nombre d’enfants non scolarisés a chuté de plus de la moitié dans le monde.
- Le taux de mortalité global des enfants de moins de cinq ans a baissé de plus de 50 %.
- Depuis 1990, le taux de mortalité maternelle a décliné de 45 % dans le monde. La majeure partie de cette réduction s’est produite depuis 2000.
- Le taux d’incidence des nouvelles infections à VIH a baissé d’environ 40 %.
- Le taux d’incidence mondial du paludisme a décliné de 37 %, et le taux de mortalité a baissé de 58 %.
Il existe en effet encore bien des choses pour lesquelles nous pouvons être reconnaissants.
La cybersécurité
L’internet est l’un des outils les plus formidables de notre époque, car il nous permet de communiquer, d’échanger des idées et de l’information, et d’accéder à des biens et à des services. Malheureusement, il permet aussi de poser des gestes contraires à la loi et à l’éthique qui peuvent porter préjudice à des victimes innocentes. En respectant les principes de base suivants, nous pouvons protéger les ressources de l’Armée du Salut et limiter les problèmes potentiels.
1. On n’a rien pour rien.
L’internet, ce n’est pas gratuit. Les fournisseurs de services et de logiciels comptent sur les recettes publicitaires ou d’autres moyens détournés pour gagner de l’argent. Portez une attention particulière aux modalités lorsque vous installez un logiciel libre d’accès sur votre poste de travail. Consultez toujours le service des technologies de l’information, si vous ne savez pas si un logiciel peut être installé ou non. Vous pourriez télécharger un logiciel indésirable, ou permettre la cueillette de vos informations.
2. Ne faites confiance à personne, ou presque.
Tous les jours, nous recevons des courriels et des messages textes sur nos ordinateurs, nos tablettes et nos téléphones intelligents. Parmi ces messages, certains sont indésirables, même si parfois ils semblent provenir d’un collègue, d’un ami ou d’un membre de notre famille. Dans un tel cas, ne cliquez pas sur les liens figurant dans le message, n’ouvrez pas les pièces jointes, et n’envoyez pas de renseignements personnels. Un message qui semble provenir d’une source fiable peut émaner d’un compte de messagerie compromis, et contenir des liens ou des documents inappropriés. Si l’objet du message semble lié au travail, demandez à un collègue s’il a reçu le même message. Si le message semble provenir d’un parent ou d’un ami, téléphonez-lui ou envoyez-lui un courriel distinct. Les pourriels les plus répandus sont ceux dont l’objectif principal est d’obtenir des mots de passe, des renseignements personnels ou des numéros de comptes bancaires. Ils prennent souvent la forme d’une occasion d’affaires ou d’un gain quelconque.
3. Posez des questions.
Si vous avez un doute, parlez-en avec quelqu’un. L’internet ne cesse d’évoluer. Même les sites Web les plus sécuritaires peuvent être victimes de piratage. Si un message vous semble étrange ou si vous vous sentez mal à l’aise à l’idée de répondre à un message, arrêtez-vous et posez des questions avant de continuer.
Ces trois directives s’appliquent également à vos appareils personnels. De plus, soyez très vigilant lorsque vous recevez un appel provenant soi-disant de « Windows » ou de « Microsoft » au sujet d’un virus qui aurait été détecté sur votre ordinateur, et qui requiert que vous donniez votre mot de passe à votre interlocuteur pour qu’il puisse corriger la situation. Une fois en possession de votre mot de passe, ce dernier peut le changer et exiger que vous lui fassiez parvenir 149 $ ou 199 $ pour obtenir le nouveau mot de passe. Ne révélez jamais votre mot de passe à quelqu’un que vous ne connaissez pas.
Embrasser les politiques de l’Armée du Salut
Lieutenant-colonel Neil Watt
« Partout dans le monde, de nombreuses voix nous appellent à une plus grande responsabilisation. » (General André Cox – janvier 2016)
J’ai passé la plus grande partie de ma vie professionnelle à élaborer les politiques de l’Armée. Pour certains, cela semble très ennuyeux. Mais pour moi, c’est tout le contraire. Une politique en dit beaucoup sur qui nous sommes et sur ce que nous faisons. Les politiques sont fondamentales pour plusieurs raisons. Dans notre cas, c’est parce que nous comptons sur le financement public – donateurs, gouvernements, entreprises.
Si la responsabilisation est une priorité, alors les politiques sont nécessaires pour assurer notre crédibilité et notre intégrité. Nos bailleurs de fonds doivent avoir l’assurance qu’ils peuvent avoir confiance en nous, car nous suivons des normes et des limites approuvées par l’organisation.
Une bonne gouvernance exige la mise en œuvre d’une politique pertinente qui veille à ce que des mesures de responsabilisation soient en place. « Depuis sa fondation, affirme Robert Sandall, auteur de History of the Army, l’Armée du Salut a jugé que des ordonnances et des règlements étaient nécessaires. Ce qui doit être fait, doit l’être d’une certaine manière. »
En 2000, la commissaire Susan McMillan, alors secrétaire territoriale de l’administration des affaires, a dirigé une équipe chargée de revoir l’élaboration des politiques. Les recommandations formulées à l’époque ont été adoptées et sont toujours en vigueur de nos jours.
Voici ce que les politiques m’ont enseigné :
1. Sans les politiques territoriales et les ordonnances et les règlements internationaux, nous travaillerions au mieux dans la confusion, et au pire dans le chaos.
2. Les politiques sont les lignes directrices que l’Armée du Salut doit suivre pour atteindre ses objectifs.
3. Nous pouvons exercer notre autorité, car nous avons mis en place des politiques pour nous guider et nous protéger.
4. À première vue, les politiques peuvent sembler notre ennemi, mais elles sont en fait les outils qui nous permettent de promouvoir la mission.
5. Les politiques sont toujours élaborées dans l’intérêt de tous.
6. Les politiques sont cruciales pour maintenir notre crédibilité auprès de nos donateurs.
7. Nos politiques sont riches en informations, et d’une aide inestimable quand vient le temps d’assumer nos responsabilités organisationnelles.
Je pourrais continuer, mais ce qui selon moi est crucial est ceci : il faut embrasser les politiques, elles n’entravent pas notre route, bien au contraire, elles nous rendent plus forts.
Dans son appel à la responsabilisation, le général nous invite à considérer plusieurs questions, dont celle-ci : « Est-ce que les politiques de l’Armée sont accessibles et mises en œuvre de façon appropriée? » Notre territoire est bien placé pour répondre de manière affirmative.
Service des finances
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Tél. : 416-425.2111, poste 2237
116 - 276 Midpark Way SE
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Tél. :403-201.9223
884 - 167 Lombard Ave
Winnipeg MB R3B 0T6
Tél. : 204-975.0735
101 - 85 Thorburn Rd
St. John's NL A1B 3M2
Tél. : 709-579.3919
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