Finances & Mission
Numéro VIII, Volume 15 - 2 mai 2018
Éditorial... Une bonne nouvelle concernant la santé des enfants
Les données concernant la santé des habitants des pays en développement sont rarement bonnes. C’est pourquoi nous sommes toujours contents d’apprendre que l’état de santé des enfants bangladais ne cesse de s’améliorer.
En 1990, le taux de mortalité des enfants de 5 ans et moins de ce pays était 54 % plus élevé que celui de la moyenne mondiale. Aujourd’hui, il est 16 % plus bas.
Dans le cadre d’un sondage effectué dans les années 90, 14 % des parents de bébés âgés de 6 à 11 mois avaient répondu que leur enfant avait souffert de diarrhée au cours des deux dernières semaines. À cet âge, les enfants sont à un stade important de leur développement, soit celui du sevrage, et par conséquent, plus susceptibles de contracter un virus gastro-intestinal. En 2014, cette proportion avait chuté sous les 7 % et les retards de croissance – taille insuffisante par rapport à l’âge – avaient décliné de façon parallèle.
Bien que le Bangladesh soit l’un des pays les plus pauvres d’Asie – son produit intérieur brut par habitant n’est que la moitié de celui de l’Inde – son taux de mortalité infantile est inférieur à celui de l’Inde et de la moyenne mondiale. Cette amélioration est liée en grande partie à la multiplication des latrines, qui ont permis de réduire le risque d’infection causée par la défécation en plein air. (Statistiques provenant du numéro du 24 mars 2018 du magazine The Economist)
Nous devons nous réjouir de ces incroyables progrès qui – étant donné que le Bangladesh a quatre fois plus d’habitants que le Canada – ont permis de sauver la vie de millions d’enfants.
Salubrité des aliments
Joanne Tilley, consultante, services sociaux, QGT
Un article publié dans le numéro du 3 janvier 2018 de Finances & Mission relatait les principales constatations observées lors d’audits internes. Une de ces observations portait sur le non-respect des normes en matière de salubrité des aliments, particulièrement dans les 225 banques et comptoirs alimentaires des services communautaires et d’aide à la famille du Canada et des Bermudes. Ces ministères jouent un rôle clé auprès des 860 000 personnes qui ont recours à leurs services tous les mois.
Des systèmes et des processus internes et externes ont été mis en place pour assurer la salubrité des aliments. Ils incluent les audits internes et le processus d’agrément qui sont gérés par le bureau territorial des services sociaux et les divisions. Dans certaines provinces, un inspecteur du ministère de la santé publique se rend régulièrement dans les entités pour s’assurer que tout est conforme aux normes.
Voici quelques-uns des éléments passés en revue lors d’une visite :
- rangement des aliments (emballages et boîtes de conserve sur le plancher ou les rayonnages); respect des normes de conservation des aliments (est-ce que les aliments sont entreposés à une température maximale de 4 °C ou minimale de 60 °C selon le type d’aliment?);
- preuve établissant que les employés et les bénévoles ont reçu la formation pertinente en matière de manipulation des aliments;
- emplacement des produits de nettoyage par rapport aux denrées;
- identification claire et précise des emballages individuels provenant de suremballages et méthode utilisée;
- preuve démontrant que les dates de péremption sont vérifiées régulièrement.
Nous voulons également nous assurer que tous ceux qui viennent solliciter l’aide de l’Armée du Salut sont traités avec respect et dignité et de manière chaleureuse et accueillante. Il n’y a pas de case pour cela sur les formulaires, mais si nous n’offrons pas ce type de service aux clients, ils le ressentiront. Chaque rencontre avec un client représente une occasion non seulement de lui fournir du soutien matériel, mais aussi de tisser des liens.
Si vous n’avez jamais visité une banque alimentaire de l’Armée du Salut, allez-y sans tarder et faites un don en argent ou donnez de votre temps.
Coûts liés aux collectes de fonds – où nous nous situons
Paul Goodyear, secrétaire des finances
Évaluer les coûts liés aux collectes de fonds est une approche communément employée par les organismes de bienfaisance pour mesurer l’efficacité de leur programme.
Actuellement, deux problèmes faussent nos résultats. Le QGT et les QGD regroupent depuis toujours les coûts afférents aux relations publiques et au développement (ou collectes de fonds), car les employés des relations publiques et du développement assument souvent deux rôles, et qu’aucun mécanisme n’a été mis en place pour répartir les coûts dans les bons comptes.
De plus, certains coûts liés aux collectes de fonds qui sont engagés par les postes ne figurent pas comme des dépenses rattachées aux collectes de fonds dans les états financiers consolidés.
Selon ce que nous savons à propos de ces collectes de fonds, ventiler les dépenses ne changerait pas les résultats finaux de manière considérable. Toutefois, nous reconnaissons que nous devons nous attaquer à cette tâche, si nous voulons présenter un portrait précis de notre situation financière dans les états consolidés.
Le total des coûts pour les relations publiques et le développement (QGT et tous les QGD) au 31 mars 2017 figurait dans les états financiers consolidés pour 2017. Ce chiffre représente 22,7 millions de dollars, soit 12,1 % du total des dons publics (187,5 millions de dollars), comparativement à une moyenne de 11,9 % au cours des cinq dernières années.
Voici les ratios des coûts des campagnes de financement calculés par Charity Intelligence pour les plus importants organismes de bienfaisance au Canada :
À la lumière de ces données, le service des finances conclut que même si nous corrigions les deux problèmes mentionnés précédemment, les résultats de l’Armée seraient toujours acceptables. Bien qu’il soit difficile d’évaluer avec précision où nous nous situerions par rapport aux autres organismes, nous pouvons penser que nos résultats oscilleraient entre 15 % et 20 %, comme la plupart des organismes dont les collectes de fonds ne comprennent pas d’activités liées au jeu.
Le saviez-vous? Droits ou responsabilités
« Il est à la mode aujourd’hui de parler de révolte contre l’autorité et de proclamer que chacun devrait “faire ses propres affaires”. Dans ce cas, je dois l’avouer, ce livre n’est pas très tendance. Il ne parle pas des droits. Au contraire, il met l’accent sur le sens des responsabilités. Son propos n’est pas de faire cavalier seul, mais de miser sur le rendement. »
Il s’agit d’une traduction libre du premier paragraphe de la préface du livre Management: Tasks, Responsibilities, Practices de Peter F. Drucker.
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