Finances & Mission
Volume IX, Numéro 14 - 17 avril 2019
Éditorial : L’incroyable amour de Dieu
Colonel Edward Hill, secrétaire en chef
Pendant le carême, les érudits et les laïcs jonglent avec l’une des questions fondamentales de notre histoire : « Pourquoi Dieu le Père a-t-il laissé Jésus se faire crucifier pour sauver l’humanité pécheresse? »
Serait-ce pour la valeur pécuniaire des êtres humains? C’est peu probable! J’ai lu, il y a quelques années, que des scientifiques avaient déterminé la composition chimique du corps humain. Nous serions principalement composés d’eau, de protéines, de lipides, de calcium, de phosphate, de soufre et de potassium. En additionnant la valeur marchande de ces éléments, les scientifiques ont estimé qu’un être humain vaudrait moins de 2000 $! Pour ceux d’entre nous qui s’intéressent à la valeur comptable des choses, il ne semble pas que l’humanité, sous sa forme « chimique », vaille grand-chose.
Donc, si ce n’est pas pour notre « composition chimique » que le Seigneur a souffert, serait-ce pour notre intelligence, nos attributs physiques, notre côté artistique? Non. Les Écritures pointent dans une autre direction. Dieu a envoyé Jésus sur terre – pour vivre et mourir comme nous, ressusciter des morts, monter au ciel et revenir à la fin des temps – simplement parce qu’il nous aime!
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16)
Dieu aime l’humanité, car elle est l’apogée de sa Création. Son désir est de nous adopter, de nous purifier de nos péchés, de nous donner du courage dans les moments difficiles et une raison de vivre, de le servir et de le louer.
Peut-être qu’une des leçons que nous pourrions tirer de l’incroyable amour de Dieu – surtout dans les jours précédant la semaine sainte – est que nous – en tant que personnes œuvrant dans des ministères liés à l’argent – ne devrions pas tenir compte de la richesse des gens avec qui nous travaillons au moment d’estimer leur valeur pour nous et pour l’Armée du Salut. Regardons plutôt la valeur intrinsèque des êtres humains comme des créations de Dieu. Quand nous aurons compris cela, notre réponse sera l’amour, la grâce, la compassion et la bonté. D’ailleurs, comme nous avons déjà reçu ces bénédictions et d’autres dons de Dieu, partageons-les avec les autres.
Budget 2019-2020 – Points saillants
R. Paul Goodyear, secrétaire territorial des finances
Le 20 mars 2019, le conseil de gestion territorial a approuvé le budget du territoire pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2020. La stratégie budgétaire pour 2019-2020 met l’accent sur quatre éléments clés : respecter la planification stratégique et la liste des sept points clés; mettre en œuvre la nouvelle structure territoriale de rémunération; aborder le problème lié au déficit d’infrastructure pour le territoire qui se profile à l’horizon et s’assurer que les fonds nécessaires à l’entretien des installations ont été prévus; veiller à ce que chaque ministère de l’Armée du Salut soit viable financièrement afin d’appuyer la mission.
Même si la stratégie budgétaire repose sur les quatre éléments clés résumés précédemment, il est important de souligner que dix principes élaborés et peaufinés au fil des ans ont servi de cadre au budget actuel. Il n’est donc pas surprenant que le premier et le plus important de ces principes soit : « Toutes les ressources de l’Armée du Salut doivent servir à l’accomplissement de sa mission. »
Même si, selon les prévisions budgétaires 2019-2020 soumises, il s’avère que certaines divisions et entités tiennent compte des quatre priorités, des préoccupations subsistent concernant d’autres entités qui dépassent leurs possibilités financières et ne tendent pas vers la stabilité financière assez rapidement.
Six des neuf divisions satisfont aux exigences de 90 jours en matière de fonds de réserve sur une base consolidée qui tient compte à la fois des soldes de compte du quartier général divisionnaire (QGD) et des entités. Cent trente-huit entités (sur un total de 404) n’ont pas constitué une réserve de 90 jours dans leur fonds de réserve. De plus, un grand nombre d’entre elles ne disposent pas des fonds requis dans des proportions plus grandes qu’il y a sept ans, lorsque nous avons imposé l’exigence de 90 jours.
Au cours des dernières années, entre 75 et 80 entités ont présenté un budget déficitaire. Toutefois, une analyse a démontré qu’un plus grand nombre d’entités, soit environ 200 par année entre 2016 et 2018, ont présenté d’un déficit. Bien que nous soyons conscients qu’une entité peut accuser un déficit en raison d’imprévus, le nombre et l’ampleur des déficits (plus de 14 millions de dollars par année dans l’ensemble) laissent planer le doute sur la justesse des prévisions budgétaires. Le fait est que, annuellement, environ la moitié des entités du territoire dépensent au-delà de leurs moyens.
De plus, la plupart des entités n’ont pas mis suffisamment d’argent de côté pour le développement et l’entretien des immobilisations. Seules quelques entités économisent systématiquement pour leurs besoins en capitaux (réfection de la toiture, remplacement du système de chauffage, entretien de l’actif immobilier). Nous devons donc nous demander si certaines entités ont les moyens d’occuper leur immeuble si elles ne sont pas en mesure de mettre de côté les fonds nécessaires pour l’entretien préventif ou les réparations majeures essentielles.
Le budget de cette année est la preuve qu’il reste encore du travail à faire pour que chaque ministère stabilise sa situation financière et fasse preuve de prudence dans la gestion financière de ses ressources, afin d’accomplir la mission.
Le saviez-vous? L’importance du leadership
« Les organismes de bienfaisance bien gérés réussissent le mieux à atteindre leurs objectifs. Les pratiques de bonne gouvernance et un leadership solide sont deux qualités que vous devriez chercher chez un organisme avant de faire un don. Vous pouvez vous-même trouver de l’information à cet égard sur le site Web ou dans les rapports annuels et états financiers des organismes de bienfaisance. La certification d’une organisation indépendante représente également un bon indice. » (Extrait du texte (S’)Investir où ça compte sur le site Web d’Imagine Canada)
Versets tirés de la Financial Stewardship Bible
« Nous avons des dons différents à utiliser selon ce que Dieu a accordé gratuitement à chacun. Si l’un de nous a le don de transmettre des messages reçus de Dieu, il doit le faire selon la foi. Si un autre a le don de servir, qu’il serve. Celui qui a le don d’enseigner doit enseigner. Celui qui a le don d’encourager les autres doit les encourager. Que celui qui donne ses biens le fasse avec une entière générosité. Que celui qui dirige le fasse avec soin. Que celui qui aide les malheureux le fasse avec joie. » (Romains 12:6-8)
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