Parcours Charisme Durable
Axa Equipe Flyer - 2015
Description du parcours
- Pour chacun: De s’approprier une palette de «relevant soft skills» au point d’en faire des réflexes de réseautage, de communication interpersonnelle, de prise de parole en public, de négociation et de gestion de conflits.
- Pour l’équipe: De vivre une aventure collective implicante
Moyens mis en oeuvre pour arriver à l'objectif
- 8 ateliers de 3h à base d'impro, d'outils théoriques et de mises en situations
- 30min d'entretien individuel de fixation d'objectifs (après le 2ème atelier)
- Hotline 5j/7 - Exos E-learning et documents On-line
Email: olivier.bettach@nextlevelformation.fr
Website: www.charisme-durable.fr
Phone: 0619816113
Twitter: @OlivierBettach
Le triple A: l'ADN du parcours
Impro#7: Négociation raisonnée
Les 5 outils de la négo raisonnée de Harvard
Le but de cette méthode: dépassionner séparer le problème de la relation. Il faut être DUR avec le problème et DOUX avec la relation.
- La posture en Négo est la même qu'en Impro: je dois tout faire pour faire converger, si je me centre sur mes positions uniquement, j'arrive à des accords lose/lose.
La seule différence avec l'impro: en impro, il y a toujours une solution pour satisfaire les "intérêts" des parties. En négo, je dois mettre une grande énergie pour faire converger, mais le non-deal reste une potentialité absolument essentielle (sinon, plus de rapport de force!).
Le mythe du killer en négo est un mythe justement. Les killers passent à côté des meilleures opportunités et créent des conflits. Les négociateurs trop doux passent aussi à côté des bons deals et se font avoir.
A lire: la fiche n°4 du livre pour fixer les idées + les exos
La leçon du cas: les critères objectifs sont de bien meilleurs arguments que le marchandage.
Attention au danger du bluff: si je m'invente une BATNA, je suis après bloqué pour descendre plus bas.
Cas n°2: Les Rosiers, ou la tentation de se mettre en danger par manque d'audace.
Pas de Zone d'accord évidente. La seule manière de sortir Win/Win est de recourir à des options (jardin à céder à des voisins, différer le paiement, copain pour les travaux, louer ou vendre le garage, etc) MAIS le cas est bien fait: l'acheteur PEUT théoriquement se mettre en danger au delà de ses intérêts (en allant chercher de l'argent à des taux usuriers) ET le vendeur peut aussi se mettre en danger (en emménageant dans le Sud dans un taudis).
La leçon du cas: La recherche d'Options doit devenir un réflexe quand la zone d'accord est inexistante!!
Atelier#6: Impro + JDR
- ambassadeur
- Lay di lay
- Gromelo
- Statue
- Boite à mots
- le Boulet (? - je ne sais plus si on l'a fait celui-là!)
Jeux de rôles personnalisés
IL Y A DE VRAIS PROGRES => BRAVO!!!!!
Atelier #5: la notion de "status" appliquée au réseautage
- Marche avec status
- Soirée avec groupe A et groupe B et status imposés
- Départs d'impro status
- La mafia avec status
- Les super pouvoirs cachés (et inutiles...)
Outil du jour: la technique du wagon pour s'affirmer sans frimer
Concept: accrocher l'information flatteuse pour soi à une "locomotive", qui est un sujet plus neutre et plus tourné vers les intérêts de l'autre. La locomotive idéale est le sujet dont parle votre interlocuteur, mais un sujet neutre passe aussi.
Attention à ne pas trop en faire, au risque de paraître lourd (crevard).
Jeux de rôles sur la technique du wagon.
Il y a de vrais progrès, notamment au niveau du lâcher prise: BRAVO!!!!
Atelier #4: LES 3 ÉTATS DU MOI: PARENT, ADULTE, ENFANT
- 1,2,3... je me suis planté!!!
- marche avec "nounours", attraction/ répulsion, etc.
- Animal mutant
- Marche avec prénoms tournants
- Discours perturbé par des objets
- Zapping objets
A retenir:
Improviser m'oblige à me décontracter car le rapport à l'erreur inhibe toute créativité.
Et ça marche! Si je lâche prise vraiment, ma performance augmente.
Pour autant, même si le lien entre décontraction et performance est prouvé intuitivement, empiriquement et scientifiquement, se détendre et faire confiance à son intuition n'est pas naturel (et pas très français!)=> cela demande des efforts et du travail. C'est même le gros de notre travail ensemble:)
Outils:
- Les 3 Etats du moi en AT et la notion de transactions croisées (cf schéma et vidéos ci-dessous).
Mises en situations dans lesquelles il fallait dépassionner au maximum
A retenir:
Analyser la communication humaine de manière systématique est très utile en cas de conflits car l'analyse => prise de recul => calme => performance relationnelle.
Si je m’entraîne à identifier à partir de quel état du Moi s'exprime mon interlocuteur (et moi même), je peux maîtriser mes émotions et le ramener à être constructif (souvent en dépassionnant l'échange à partir de l'Adulte), ce qui est la base de la résolution de conflits.
Fiche du livre à lire: la 2, qui reprend toutes ces notions en détail.
Atelier#3: Le scénario, les drivers
- Marche snapshat
- Dream machine
- Lay di lay
- L'alibi
Outil du jour: les 4 manifestations de l'inconfort + drivers - cf photo + vidéo de Laurent Fabius ci-dessous.
Mises en situations:
- Repérer les manifestations du scénario chez l'autre :
S'il est assez facile d'identifier l'inconfort chez l'autre, le plus dur est d'oser aborder le sujet et le traiter avec tact, avec des questions qui lancent des perches (pas obligatoirement ouvertes mais souvent) du type: "Comment te sens tu par rapport à ça?", "Comment vois-tu les choses?", "Qu'est ce qu'on pourrait faire si on avait une baguette magique?", etc.
IMPORTANT: je questionne pour comprendre, pas pour résoudre forcément.
Souvent, la personne est dans l'inconfort et la source est trop personnelle, voire même inconsciente à la personne elle-même: je ne suis ni mentaliste ni psy!
Je prends juste acte du fait qu'elle soit dans son scénario, càd que je ne prends pas au pied de la lettre tout ce qu'elle me dit et j'évite les discussions créatrices d'engagement pour l'avenir (car un engagement pris dans son scénario n'est pas "un choix libre" au sens de la théorie de l'engagement, il est bancal- cf expérience du ballon de l'atelier #2).
- Gérer mes propres manifestations scénariques:
- A partir de là je refais le film à l'envers:
1/Qu'est ce qui me gêne? Qu'est ce que je m'interdis et que j'aurais envie de faire si tout était possible?
2/ Pourquoi cela aurait été grave si j'avais fait ce que je me suis interdit de faire? =>
A ce stade, la réponse est souvent mon driver (mon injonction)
3/ Je tente de transformer l'injonction en permission:. Ex: le "fun to fail" est la permission du driver "Sois parfait", je m'autorise à être potentiellement imparfait, faible, lent, à ne pas faire plaisir, à ne pas pas faire d'efforts et réussir quand même.
ATTENTION: La permission d'être imparfait par exemple ne veut pas dire que je vais faire exprès d'échouer: je vais faire mon maximum MAIS je prends comme une possibilité assumée le fait que peut être je vais être imparfait.
Plus j'ai d'expériences réussies (stokes) en dehors de mon scénario, et plus l'injonction s'évapore (et la manifestation qui va avec) => il faut plusieurs centaines de strokes pour déconstruire un chemin de scénario MAIS les occasions pour accumuler une "banque de strokes" sont partout et tout le temps!
Fiches du livre associées:
- Fiche 13 sur les manifestations de l'inconfort
- Fiche 12: sur l'expert interne, p123 et s.
Atelier #2: La pari du lâcher prise / la notion d'engagement
- Marche avec pif/paf/pouf
- Files indiennes d'experts
Escalade du lâcher prise:
Objectif: dépasser nos freins internes, ceux qui nous empêche d'oser
- Phrases applaudies en cercle
- Qu'est ce que tu fais? avec réponse décalée
- Machine à mot: 1 mot déclamé chacun
- Associations d'idées, simple, puis double
- Rime/ mot qui rime
- Tu sais pas ce qui m'arrives?
Ce qu'on en retient:
IT'S FUN TO FAIL!
- Je ne peux être créatif en impro QUE SI je lâche prise, càd si je prends le risque de commencer des phrases plein d'assurance sans savoir ce que je vais dire, mais en ayant confiance sur ma capacité à retomber sur mes pattes.
- Le nerf de la guerre n'est donc pas la créativité, qui ne se décrète pas, mais l'ENERGIE, qui peut se convoquer.
- La notion de lâcher prise est lié au plaisir de se jeter à l'eau. Pris comme un enjeu contraignant, il est impossible de se "lâcher".
Face à l’inconfort (externe ou interne d'ailleurs), il y a 2 possibilités: la sécurisation (posture fermée: le scénario), ou le lâcher prise (posture ouverte: l'assertivité).
Le jugement et le rapport à l'erreur encourage la posture fermée. Le plaisir, le "fun to fail" et l'envie d'être utile encourage la posture ouverte.
Le lâcher prise est un pari, mais dès qu'on y entre, on active de nouvelles ressources (cerveau droit).
Le lâcher prise est intimement lié à la notion de confiance: en soi, en les autres, en l'avenir. C'est pour cela que cette notion est au point de départ de notre parcours.
La théorie de l'engagement et l'effet de gel:
L'être humain adhère à ses propres choix. (expérience du ballon et de la plage).
Si ma motivation à improviser vient d'une injonction ("fais parce que tout le monde le fait" par exemple), je dépense beaucoup d'énergie pour une performance médiocre. A ce moment là je suis "dans mon scénario". Si au contraire je décide de m'y impliquer, de trouver une source de motivation, je CHOISIS D’ ÊTRE LA et improviser devient un jeu, un challenge personnel: d'une je me fatigue moins, et de deux: ma performance est décuplée, presque malgré moi.
Pourquoi? : c'est l'effet de gel et la théorie de l'engagement: La source de motivation NE PEUT ETRE QUE PERSONNELLE pour être efficace. On parle de soumission librement consentie, ou de choix libre. Je ne choisis pas la tâche ou le projet que l'on m'assigne, mais ma source de motivation pour l'accomplir m'appartient.
En bref: pour être en confiance, je dois m'engager pleinement, après avoir vérifié que j'ai une source de motivation solide pour le projet/ la tâche/ l'interaction concernée.
Autre outil: les 4 manifestations du scénario
Lorsque l'on est sous inconfort, on manifeste 4 types de comportements scénariques (voir vidéo Chirac/ Fabius ci-dessous + schéma). Ce sont des warning pour faire PAUSE et se poser la question: "Pourquoi n'ai je pas trouver une source d"engagement dans cette situation", "qu'est ce que je suis entrain de m'interdire inconsciemment" ?
Mises en situations:
Discours imposés / messages difficiles => Networking, annonces mauvaises: Voici des situations souvent inconfortables:Rentrer dans l'interaction en ayant sécuriser une source d'engagement permet de s'affirmer en confiance (ce qui augmente l'influence du message). Cela demande quelques secondes: il faut s'autoriser à les prendre.
Chapitre du livre en lien avec notre atelier:
Fiche 1 sur le lâcher prise
Fiche 13 sur le non verbal
Fiche 6 sur la théorie de l'engagement + http://www.brocooli.com/introduction-a-la-psychologie-sociale-leffet-de-gel-et-lescalade-dengagement/
Morceaux choisis d'exercice ci-dessous
Atelier #1: La notion d'Assertivité - L'adaptation à l'autre
Assertivité= S'affirmer dans le respect d'autrui
Ça n'a rien d'inné dans les moments d'inconfort car c'est contre-intuitif => Ça se travaille comme un sport => Cette posture est la base de la performance relationnelle.
- Marche
- Lettres à 2
- Photos avec explication du AAA
Adaptation à l'autre:
- Le déménageur
- Départs d'impro
- Bonjour avec émotion à justifier
Ce que l'on retient:
- Le triple A ou la démarche de l'improvisateur:
- Puis j'accepte: je fais le deuil de la situation idéale et je vais puiser l’énergie, le plaisir et l'engagement pour optimiser ce qui existe
- Je m'adapte en cherchant à être utile
Plus je cherche, moins je trouve! Plus je me décontracte et accepte de me lancer sans savoir où je vais (fun to fail!), et plus les idées sortent d'elles mêmes.
Face à l’inconfort (externe ou interne), il y a 2 possibilités: la sécurisation (posture fermée que l'on appelle le scénario), ou l'assertivité (posture ouverte).
Le jugement et le rapport à l'erreur encouragent la posture fermée. Le plaisir, le "fun to fail" et l'envie d'être utile encourage la posture ouverte.
Le lâcher prise est un pari, mais dès qu'on y entre, on active de nouvelles ressources (cerveau droit).
Outils du jour :
1) Les 4 filtres de communication: Le modèle de Jung (Cf vidéo ci-dessous)
Attention, on possède tous les 4 filtres. Et on jongle avec en fonction des situations, de l'enjeu, et du stress notamment. Ce modèle s'intéresse donc à l'instant T et pas à qui est la personne en générale (de toutes les façons méfiez-vous de tout modèle qui "classerait les gens". La structure d'une personnalité est complexe): Le but de l"Analyse" (le 1er A) est de découvrir dans quel mode est mon interlocuteur au moment où je lui parle, et pas en général.
Mises en situations:
- 4 chats vendus sur le Bon Coin à quatre profils différents
- Situations réelles
=> On l'a vu, faire un AAA en live et s'adapter à l'autre est difficile: c'est pour cela que l'on va s'entraîner encore et encore!
Exercices: ci-dessous quelques vidéos et exos en lien avec notre sujet
Fiches du livre en lien avec notre 1er atelier:
- Fiche 5: explication des 4 filtres
- Fiche 1: sur le lâcher prise